L’investissement immobilier, c’est de nombreuses opportunités pour de nombreux profils. Mais exploitez-vous réellement le potentiel de vos investissements ?
Plusieurs erreurs sont régulièrement commises, minimisant la rentabilité de vos placements. Apprenez à les connaître pour ne plus jamais les faire et maximiser vos gains !
1. Les erreurs de la phase de recherche.
La recherche est la première phase de l’investissement, et il est important de bien l’aborder. Parfois, les investisseurs se focalisent sur un objectif trop précis. Or, ce n’est pas une bonne chose que de limiter ses options : étudiez tous les types et styles de biens et ne vous limitez pas aux annonces en ligne. Pensez également à la localisation pour ne pas passer à côté d’opportunités.
Il ne faut pas non plus attendre perpétuellement de meilleures opportunités : vous ne trouverez pas forcément mieux plus tard.
Enfin, quand vous avez ciblé un bien, visitez-le ! De nombreuses personnes ne le font pas pour différentes raisons, et trouvent de mauvaises surprises une fois l’achat effectué.
2. Créer un projet d’investissement rentable.
2.1. L’environnement immobilier
Tout d’abord, définissez ce que vous souhaitez faire de votre investissement. Acheter sans savoir quels sont vos besoins et vos perspectives vous portera sans aucun doute préjudice par la suite.
Pour bien définir votre projet, il faut d’une part bien connaître le marché. Comprenez les tendances, la demande, les prix… Tout ce qui aura un impact sur votre bien pour mieux cibler les opportunités. Le marché a ses propres caractéristiques selon l’endroit où vous souhaitez investir. Les prévisions de valorisation sont aussi sujettes à plus ou moins de changement : ne vous fiez pas seulement à elles pour un investissement pertinent.
Les projets changent au cours d’une vie, parfois de façon imprévisible. Une potentielle revente est donc à prévoir. Il est toujours recommandé d’investir dans des quartiers amenés à se développer, un minimum dynamique : vous aurez plus de facilités à trouver un repreneur.
2.2. L’accompagnement
Estimer la valeur locative, obtenir un crédit immobilier, gérer les démarches et le bien… De nombreuses étapes de l’investissement immobilier sont complexes. Une grosse erreur que plusieurs personnes font est de ne pas se faire accompagner par des experts. Vous pouvez passer par des conseillers en gestion de patrimoine, des courtiers, ou encore des agents immobiliers formés. De nombreuses personnes peuvent vous accompagner, et surtout vous faire gagner du temps et de l’argent. Cela s’applique d’autant plus pour les personnes qui sont très peu renseignées sur le sujet.
De la même manière, il faut s’assurer de la rentabilité locative du projet. Celle-ci est soumise à de nombreux facteurs et nécessite donc un professionnel pour avoir une estimation réaliste.
3. La prise de décision
La prise de décision est influencée par de nombreux biais. Lorsque l’on visite un bien, il est fréquent de se projeter en tant que propriétaire et non pas comme locataire. Or, il ne faut pas perdre de vue les besoins de vos futurs locataires.
Vous devez aussi prendre le temps de voir le vrai potentiel des biens que vous étudiez, car les belles occasions sont régulièrement camouflées. Définir vos critères, c’est essentiel, mais notez que le bien parfait n’existe pas. En revanche, ne faites pas l’erreur d’acheter un bien pour lequel vous avez des hésitations qui durent. Le plus souvent, ces hésitations ont une origine et ne doivent pas être négligées.
Il est essentiel de lire tous les documents qui vous sont fournis. Demandez ceux que vous n’avez pas obtenus, et lisez attentivement ce qui concerne la copropriété s’il y en a une. Cela pourrait faire basculer votre décision d’achat en fonction des règles, décisions et données financières ou techniques de la copropriété. Pensez également à vérifier diagnostics du bien et/ou de l’immeuble. Les vendeurs miseront sur ce qui vous en met plein la vue, mais ne vous arrêtez pas au superflu.
4. Le budget
D’instinct, on pense budget quand on pense investissement. Et pour cause : c’est un gros enjeu dans l’investissement. Malgré tout, le budget est aussi sujet à de nombreuses erreurs.
Pour éviter de mal le définir, il faudra passer par plusieurs calculs :
- Votre capacité d’emprunt
- Votre taux d’endettement pour faire un crédit immobilier
- La hauteur de votre apport personnel
- Le montant des frais de notaire et des charges (taxe foncière, assurances…)
Cela pourra changer du tout au tout ce que vous envisagiez comme investissement. Mal estimer son budget a un impact sur son niveau de vie futur, et provoque parfois des situations inconfortables.
Certains acheteurs surenchérissent trop pour être sûr d’obtenir la vente. Cependant, ce genre de pratique peut vous amener à vous surendetter, diminuant la rentabilité de l’investissement que vous effectuez.
Acheter, dans la grande majorité des cas, revient à contracter un prêt immobilier. Ce dernier est à l’origine de beaucoup de complications dans l’immobilier.
Tout d’abord, mal préparer sa demande de crédit : évitez les découverts bancaires, et, si votre situation le permet, remboursez le ou les crédits que vous avez contracté par le passé. De la même manière, votre apport de fonds aura un impact sur votre demande de crédit.
Anticipez ce facteur si vous avez besoin d’en trouver ailleurs que par votre capital disponible.
Une fois que vous y êtes, n’hésitez pas à mettre différentes banques en concurrence afin d’obtenir le meilleur prêt possible.
Comme évoqué, l’apport de fonds que vous fournirez est important pour votre demande de crédit. En revanche, restez raisonné sur le montant que vous débloquerez. Vous risqueriez dans le cas contraire de manquer de liquidité. En cas de besoin futur, il vous sera impossible, ou du moins très compliqué, de récupérer du capital sur votre investissement immobilier.
L’investissement immobilier est une très belle opportunité pour de nombreuses personnes. Mais il est soumis à beaucoup de facteurs qui, sans une attention particulière, peuvent créer des problèmes en cascade. Chaque décision doit être prise après s’être bien informé.
Prenez en compte tous les facteurs et adaptez votre prise de risque selon votre situation.